Département des relations ecclésiastiques extérieures
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Les fidèles du diocèse de Souroge ont vénéré les saints de Barking, remontant à l’Église indivise
Le 12 juin 2021, avec la bénédiction de l’évêque Mathieu de Souroge, les fidèles du diocèse ont effectué un pèlerinage sur le site du célèbre monastère de Barking, fondé au VIIe siècle. Le voyage était organisé par le recteur de la paroisse Saint-André de Romford (Grande-Bretagne), l’archiprêtre Joseph Skinner. Des fidèles de Swindon et de Brighton se sont joints à ceux de Romford.
Après la Divine liturgie, que le père Joseph a célébrée à l’église Sainte-Marie-Sainte-Ethelburge, située non loin de l’antique abbaye de Barking, un office d’intercession a été célébré aux saints de Barking : saint Earconwald, sainte Ethelbuge et d’autres saints de l’Église indivise.
Le monastère de femmes de Barking a été fondé vers l’an 660 par saint Earconwald, évêque de Londres. De nombreuses guérisons se sont produites sur ses reliques et à sa prière. La sœur d’Earconwald, sainte Ethelburge (+675), sage et dévouée, fut la première abbesse de Barking. Sainte Hildelitha (+712), femme d’une grande culture, la remplaça après sa mort. Les deux abbesses furent enterrées au monastère, mais leurs tombes ne nous sont pas parvenues. Bède le Vénérable, dans son « Histoire ecclésiastique du peuple anglais », parle du monastère de Barking, de ses saints, des miracles obtenus par leur intercession, notamment de la guérison d’une mal-voyante, venue prier sur leurs tombeaux. Au cours de l’histoire, les fidèles ont témoigné avoir vu des lumières célestes, senti des parfums merveilleux ou constaté d’autres signes. On attribue de nombreux miracles à sainte Tortgita (+700), moniale, qui supporta patiemment pendant des années sa paralysie. A la fin du VIIe siècle, le monastère abritait une sainte moniale, nommée Kuthburga, membre de la famille royale. Par la suite, elle fonda un monastère et un centre missionnaire à Wimborn. Au Xe siècle, époque de renaissance du monachisme anglais, une autre sainte s’illustra au monastère, l’abbesse Wulfhilde (+1000), informe le site du diocèse de Souroge.
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