Département des relations ecclésiastiques extérieures
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A Bruxelles, les représentants des Églises chrétiennes participent à une discussion sur les causes des manifestations de crise dans le monde contemporain
Le 19 mars 2013, à la Représentation de l’Église grecque auprès de l’Union européenne se déroulait une rencontre en petit comité avec la participation du vice-directeur du Bureau des conseillers de politique européenne (BEPA), M. Skhinas, et celle des représentants des Églises à Bruxelles. L’objectif de la rencontre, organisée à l’initiative de la Représentation de l’Église grecque, était un échange d’opinions et une discussion sur le thème « Retour sur le problème de la crise », en se focalisant sur la difficile situation économique à Grèce, en Chypre et dans d’autres pays de la zone euro.
Les Églises étaient représentées par le métropolite Athanase d’Achaïe, représentant de l’Église de Grèce auprès de l’Union européenne, l’évêque Porphyre de Neapolis, représentant de l’Église orthodoxe de Chypre près l’Union européenne, l’archiprêtre Sorin Chevalu, représentant de l’Église orthodoxe roumaine auprès de l’Union européenne, le père Patrick Daly, secrétaire général de la Commission des conférences épiscopales catholiques de l’Union européenne, Katrin Hattsinger, représentant de l’Église évangélique en Allemagne auprès de l’Union européenne. L’archiprêtre Antoine Ilyne participait à la discussion au nom du Patriarcat de Moscou en tant que représentant intérimaire de l’Église orthodoxe russe auprès des organisations internationales européennes, ainsi que l’archiprêtre André Elisseev, secrétaire de la Représentation.
M. Skhinas a souligné dans son discours que la crise économico-financière ayant débuté aux États-Unis a ensuite embrasé des pays européens toujours plus nombreux, menaçant la stabilité sociale et le développement régulier de l’Union européenne. Il a partagé sa vision du développement ultérieur de la situation, avant de conclure que le rôle de l’Église et des organisations religieuses en tant qu’élément de stabilité important et d’identité civilisationelle ne pourrait que s’accroître dans un contexte de crise.
Au cours de la discussion, l’archiprêtre Antoine Ilyne a souligné l’importance du dialogue avec les Églises non seulement sous la forme de représentations, mais aussi en tant qu’experts, remarquant la nécessité de créer des espaces efficaces pour la participation de la société civile à la vie de l’Union européenne, tenant compte de l’opinion de toutes les couches de la société. Il a également affirmé qu’il fallait établir un partenariat entre l’Union européenne et la Russie sur la base de l’identité civilisationnelle du continent européen sous la forme de la « Grande Europe », tenant compte du fait que le projet d’Union eurasienne offrait des possibilités exceptionnelles de dialogue pour les deux blocs d’intégration suivant la même logique de régionalisation. L’archiprêtre Antoine a aussi remarqué que l’Église orthodoxe russe était le fondement spirituel et le garant des valeurs principal pour la société civile de tous les pays de l’espace post-soviétique.
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