Département des relations ecclésiastiques extérieures
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A la Maison russe de la capitale libanaise, une rencontre sur la réparation des sites de la métropole de Beyrouth, endommagés par l’explosion d’août 2020
Une rencontre a eu lieu le 2 juillet 2021 à la Maison russe de Beyrouth, au sujet des travaux de réparation des bâtiments de la métropole de Beyrouth (Église orthodoxe d’Antioche), à la restauration desquels l’Église orthodoxe russe prend une part active.
L’ambassadeur de Russie au Liban, A. Roudakov, l’archimandrite Philippe (Vassiltsev), recteur de la Représentation de l’Église orthodoxe russe, G. Hasbani, président de l’Association Saint-Porphyre, V. Zaïtchikov, directeur de la Maison russe de Beyrouth, et des paroissiens de la Représentation russe, participaient à la rencontre.
Les personnes présentes ont pris connaissance d’une exposition, présentant au moyen de photographies les étapes des travaux de restauration. La Fondation russe de soutien à la culture et au patrimoine chrétiens prend une part importante au financement de ces travaux.
« Historiquement parlant, la Russie a toujours aidé et continue à aider le Liban » a constaté l’ambassadeur A. Roudakov dans son discours d’ouverture. « La contribution russe s’étend à différents domaines, et le peuple libanais le sait bien, a souligné le diplomate. La Russie n’est pas restée indifférente quand la catastrophe est survenue l’an dernier, à la suite de l’explosion dans le port maritime de Beyrouth. Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a immédiatement réagi et, sans attendre des consultations bilatérales, il a envoyé au Liban des employés du ministère des Situations d’urgence, un hôpital mobile et une aide destinée aux sinistrés. »
Parlant du soutien des instituts de l’État et des associations publiques de Russie aux victimes de l’explosion de Beyrouth, l’ambassadeur a souligné : « L’Église orthodoxe russe s’est aussi montrée rapide et efficace, et nous en voyons aujourd’hui les résultats. »
G. Hasbani, politique orthodoxe, ancien vice-premier ministre du Liban, a rappelé que l’histoire du christianisme au Liban avait commencé dès les temps apostoliques. Au Haut Moyen-Âge, au centre de Beyrouth, l’Église d’Antioche possédait déjà un bâtiment, situé près de la cathédrale Saint-Georges. « La ville s’est développée, des églises ont été bâties, des écoles, des hôpitaux, et la métropole a été transportée là où elle se trouve aujourd’hui, a-t-il rapporté. A la fin de la guerre civile de 1975-1990, les églises sinistrées, les immeubles, les écoles, les établissements à caractère social et médical ont été reconstruits. Après l’explosion d’août dernier, à Beyrouth, l’Association Saint-Porphyre a dû de nouveau se préoccuper de la restauration de ce qui a été détruit dans les quartiers chrétiens. » G. Hasbani a rappelé qu’il s’agissait avant tout de réparer les immeubles d’habitation, les établissements d’enseignement, les églises et les monuments culturels et historiques, les hôpitaux et les cliniques. « C’est à ce moment critique qu’une aide nous est arrivée de la part de la Russie et de l’Église orthodoxe russe » a constaté l’homme politique libanais.
Il a souligné l’importance de la solidarité de la Russie, soucieuse de « préserver le patrimoine culturel libanais, notamment les sites chrétiens » ce qui, selon lui « aura des répercussions positives sur l’équilibre social et interreligieux, le Liban étant un pays multiconfessionnel. »
« Nous sommes sincèrement reconnaissants à l’Église orthodoxe russe, à l’État russe, au peuple russe, de leur soutien dans les circonstances difficiles dans lesquelles est plongé le Liban ; nous espérons que notre fructueuse coopération se poursuivra à l’avenir » a déclaré J. Hasbani.
Il a rappelé qu’il y un siècle et demi, 150 écoles portant le nom de « Moskobia » ont été construites au Liban grâce à la Russie. « Ce souci de l’instruction a valu à la Russie l’amour et la gratitude des Libanais » a remarqué G. Hasbani.
A notre époque, l’Église orthodoxe russe a fourni l’aide nécessaire à la réparation de bâtiments essentiels pour les orthodoxes : l’église Saint-Dimitri, fortement endommagée par l’explosion au port, l’ancien bâtiment de la métropole, d’une grande valeur historique, les écoles de Bichar, où sont scolarisés 800 enfants. L’homme politique libanais a souligné que « cette école, bâtie au début du siècle dernier, près de l’église Sainte-Catherine, a conservé ses bonnes traditions et est l’un des meilleurs établissements de la ville. »
L’archimandrite Philippe (Vassiltsev), recteur de l’Église orthodoxe russe à Beyrouth, a déclaré : « Compte tenu de l’ampleur des destructions causées par l’explosion du 4 août 2020, il était impossible de prendre la responsabilité de restaurer toutes les églises détruites ou endommagées, ainsi que les établissements diocésains. C’est pourquoi, avec l’accord du métropolite Élie de Beyrouth, étant en contact avec M. Hasbani, président de l’Association Saint-Porphyre, trois sites ont été choisis : le bâtiment de la métropole de Beyrouth, le collège diocésain de l’Annonciation, et l’église Saint-Dimitri d’Achrafia... »
A la fin de la rencontre de travail, le secrétaire exécutif de l’Association Saint-Porphyre a présenté l’avancement des travaux de restauration des sites de la métropole de Beyrouth.
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