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Interview de Sa Sainteté le patriarche Cyrill…

Interview de Sa Sainteté le patriarche Cyrille aux correspondants des médias bulgares

A la veille de sa visite en Bulgarie, Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a répondu aux questions des journalistes bulgares représentant le journal « Troud », la télévision et la radio nationales bulgares.

  • Sainteté, quel message comptez-vous faire passer au peuple bulgare ?
  • Le message qui est ordinairement celui des patriarches lorsqu’ils viennent en Bulgarie, à peu près le même que celui des patriarches bulgares lorsqu’ils viennent en Russie. L’histoire des relations entre les Églises russe et bulgare est très ancienne. Parce que nos peuples sont majoritairement orthodoxes, parce nos peuples ont beaucoup en commun sur le plan culturel et même sur le plan linguistique, la Bulgarie a toujours été considérée en Russie comme une sœur. L’histoire ne fait que confirmer cette thèse. Je viens à l’occasion du 140e anniversaire de la libération de la Bulgarie, et je tiens à dire que c’est l’Église russe qui, en célébrant des offices dans presque toutes les églises de Russie pour le malheureux peuple bulgare, a influé sur l’opinion publique, influant donc sur la décision prise par la Russie de participer aux opérations militaires dans les Balkans. Il est difficile de dire si le gouvernement de l’époque aurait été prêt à faire tous ces sacrifices sans le soutien des masses, dans le soutien de l’ensemble du peuple. Des dizaines de milliers de soldats ont péri, des dizaines de milliers ont été mutilés, ont perdu la santé et un seul argument était suffisamment fort pour justifier ce sacrifice : nous donnons notre vie pour nos frères dans la foi. Quelle que soit la conjoncture politique, et elle peut être fort différente, comme peuvent l’être aussi les relations politiques entre la Russie et la Bulgarie, les rapports entre les Églises russe et bulgare ont toujours été et restent des rapports fraternels des plus chaleureux. Il suffit de dire que lors de la crise du « schisme bulgaro-grec », lorsque l’Église bulgare n’était plus reconnue comme faisant partie de la famille des Églises orthodoxes locales, en 1945, c’est la voix de l’Église orthodoxe russe, qui prit la défense de l’Église bulgare qui a finalement permis que soit reconnue son autocéphalie par l’Orthodoxie mondiale. En 1953, la voix de l’Église russe a joué le même rôle décisif pour que soit reconnu le Patriarcat de Bulgarie qui, comme on sait, avait cessé d’exister à cause de la politique de la Turquie. Après 1953, durant 8 ans, il a fallu convaincre certaines Églises orthodoxes, afin que le Patriarcat bulgare soit reconnu de tous. Ici, je ne peux pas ne pas mentionner le nom de mon maître, le métropolite Nicodème, bien connu en Bulgarie, au moins à l’époque, qui a beaucoup fait pour décider les Églises orthodoxes locales à reconnaître inconditionnellement le Patriarcat bulgare.

Ces différents épisodes font partie de notre histoire, et je pense que les rapports fraternels entre nos Églises ont résisté à l’épreuve du temps. Je tiens aussi à rappeler cette circonstance que beaucoup de Bulgares ont fait leurs études dans les établissements religieux de l’Église russe, tandis que beaucoup d’orthodoxes ont étudié en Bulgarie. Nous avons un métochion à Sofia et il y a un métochion bulgare à Moscou. Tous ces éléments permettent de conserver de bonnes relations entre nos Églises, et je l’espère, ont une influence positive sur les rapports entre nos peuples.

  • Croyez-vous que l’idole informationnelle de notre temps, l’Internet, soit un empêchement à la spiritualité ?
  • Ce sont les gens qui se fabriquent des idoles, et chaque époque a les siennes. Il y a peu, l’idole, c’était la télévision, et elle le reste sans doute encore pour beaucoup de gens. Les gens ne lisent ni livres, ni journaux, ils passent tous leurs loisirs devant l’écran de télévision. Internet n’est donc pas un phénomène exceptionnel. Avant la télévision, ce sont les journaux qui jouaient un rôle immense, différents textes politiques. Il y a eu tellement de choses ! Devenir esclave d’Internet ou non, car une idole, c’est ce qui domine sur la conscience humaine, cela dépend de la personne. De même qu’on peut devenir esclave de l’alcool ou ne pas le devenir, cela dépend de la personne.

Chaque époque, chaque peuple sont confrontés à différents défis, et la tâche de l’Eglise consiste à apprendre à l’homme à être libre. Libre des pressions extérieures, qui peuvent être politiques, culturelles, informationnelles. La principale mission du christianisme dans le monde contemporain consiste peut-être à protéger l’homme de l’esclavage, et ce malgré les bruyantes déclarations sur la liberté comme principale valeur de l’humanité. Parce que la liberté politique ne garantit pas la vraie liberté de l’esprit. On peut être politiquement libre, mais être le jouet des modes, de faux système de valeurs et d’idéaux habilement inculqués par les médias et par la culture de masse. Qui s’appuie sur les valeurs chrétiennes est capable d’évaluer ce qui se passe autour de lui, sans se laisser entraîner par les modes politiques ou informationnelles, mais en restant libre. Si l’Église réussit dans cette tâche, elle aidera l’homme contemporain à rester libre et, partant, à garder espoir en la plénitude de la vie. Parce que quelqu’un de riche matériellement, mais de pauvre spirituellement ne peut pas être heureux.

  • Nous avons entendu parler de problèmes autour des églises orthodoxes en Ukraine et, dit-on, de persécutions contre les orthodoxes. Qu’y a-t-il de vrai dans ces affirmations ?
  • En effet, la situation est très compliquée en Ukraine, de véritables persécutions se sont déchaînées contre l’Église orthodoxe. Ces derniers temps, 50 églises lui ont été arrachées par la force. Des églises sont sans cesse attaquées, on agresse les prêtres, on s’en prend aux laïcs. Il y a des vidéos qui montrent comment cela se passe : on y voit un prêtre en habits sacerdotaux, couvert de sang, que des agresseurs frappent, le traitant d’occupant alors qu’il est ukrainien, qu’il est né en Ukraine, qu’il parle ukrainien. Il se fait tabasser uniquement parce qu’il appartient à l’Église orthodoxe ukrainienne canonique, que les autorités locales et les nationalistes appellent Église-occupante. C’est une situation monstrueuse mais, malheureusement, on n’entend guère sérieusement critiquer l’Ukraine pour la violation des droits de l’homme et des libertés religieuses. Pourtant, il ne s’agit pas seulement de violations des droits, mais de violations monstrueuses, avec recours à la violence, comme l’établissent des cadres documentaires et la télévision.

L’Église orthodoxe ukrainienne est aujourd’hui la seule puissance de paix en Ukraine. L’ensemble de la société ukrainienne a été divisé, et ce qui se passe au Donbass est une guerre civile, car une partie de l’Ukraine n’a pas accepté ce qui a été accepté par une autre partie du pays. La société ukrainienne est très polarisée. Il n’existe pratiquement aucune force pacificatrice, en dehors de l’Église orthodoxe ukrainienne qui possède ce potentiel de paix. Pourquoi ? Parce qu’elle a des fidèles à l’Est, à l’Ouest et au centre du pays.

Il n’y a pas longtemps, l’Église ukrainienne a organisé une grandiose marche pour la paix. Les fidèles de l’Est et ceux de l’Ouest, des centaines de milliers de personnes, ont marché sur Kiev. C’était une procession au nom de la paix, au nom de la réconciliation à l’intérieur de la société ukrainienne. Nous espérons que les turbulences politiques passeront et que le peuple pourra vivre à nouveau tranquillement ; qu’on respectera les droits de l’homme, notamment les libertés religieuses, et que l’Église orthodoxe ukrainienne continuera son ministère. Nous espérons et nous prions.

  • Les Bulgares sont violemment opposées à la « Convention d’Istanbul » ou, plus exactement, ils sont contre la partie qui nie la différence biologique entre l’homme et la femme. L’Église orthodoxe bulgare s’est prononcée contre ce document. Qu’en pense l’Église orthodoxe russe ?
  • Sa position est la même que celle de l’Église orthodoxe bulgare. Le document dont vous parlez déclare que la panacée à tous les maux qui peuvent surgir au sein de la famille, notamment à la violence contre les femmes, est l’intervention des organisations publiques dans la vie familiale. Nous sommes catégoriquement contre. L’état, certes, ne doit pas tolérer la violence, mais sous prétexte de lutte contre la violence, il ne faut pas s’immiscer dans le saint des saints de la vie privée, dans les rapports familiaux. Par ailleurs, ce document se prononce pour les unions homosexuelles, et l’Église orthodoxe les rejette catégoriquement.

Pour des raisons dogmatiques, théologiques, il est donc très difficile d’être d’accord avec un pareil document. J’approuve le refus de la Russie de signer et de ratifier ce document, et j’ai beaucoup de compréhension et de sympathie pour la position de l’Église orthodoxe bulgare qui se prononce contre la ratification de ce document par la Bulgarie.

  • L’histoire a connu des périodes de crise dans les rapports entre les Églises orthodoxes de Russie et de Bulgarie. Comment se développent leurs relations ces dernières années ?
  • Je tiens à dire qu’il n’y a jamais eu de crise dans les rapports entre les Églises. Il y a eu des crises dans les relations entre les états. Il y a eu une période où les relations diplomatiques étaient rompues, une période où, pendant les opérations militaires, la Russie et la Bulgarie étaient de part et d’autre de la barricade. Mais les Églises ont toujours été ensemble, il en a toujours été ainsi tout au long de l’histoire. J’ai déjà parlé du soutien de l’Église russe à l’Orthodoxie bulgare, lorsqu’elle n’était pas reconnue par l’Orthodoxie grecque, au moment du dénommé schisme bulgaro-grec. J’ai aussi mentionné la position active de l’Église russe pour garantir le statut d’autocéphalie de l’Église orthodoxe bulgare et du Patriarcat bulgare. Il n’y a donc pas eu de pages sombres ou difficiles dans les relations inter-ecclésiales, et c’est très important. Parce que cela veut dire qu’il ne peut y en avoir non plus dans les rapports entre les peuples. Quant à la politique, le contexte politique change souvent, et il importe que les peuples frères, indépendamment de la conjoncture, gardent de bonnes relations et un système de valeurs commun.
  • Sainteté, que pensez-vous de l’œcuménisme ?
  • L’œcuménisme est une notion protestante, nous ne l’employons que comme terme technique. En fait, il s’agit de coopération interchrétienne. Quant à la collaboration théologique, elle est actuellement rendue très difficile. En premier lieu parce que les églises protestantes, tout au long de leur histoire, ont toujours suivi le cours de la pensée séculière. Aujourd’hui, les tendances libérales dans la théologie protestante sont le résultat de l’influence de concepts laïcs sur les théologiens protestants, sur les églises protestantes, notamment en ce qui concerne un changement de conception sur les sexes, le soutien aux unions homosexuelles, etc. C’est pourquoi, malheureusement, sur le plan théologique, nous sommes arrêtés, et je ne crois pas possible une avancée durant les prochaines années. Mais ce n’est pas de la faute des orthodoxes. Nous ne cessons de dire à nos frères protestants : il faut plus de liberté, il faut plus d’esprit, il faut avoir le cran de dire « non » aux grands de ce monde. Les orthodoxes ont appris à dire « non », à cause de notre histoire, notamment dans nos rapports avec les autorités. Malheureusement, le monde protestant a capitulé, renonçant aux idées chrétiennes en faveur d’approches philosophiques libérales de la personne humaine.

En ce qui concerne la coopération sur le plan pratique, malgré toutes nos divergences théologiques, nous avons, je dois dire, une bonne expérience de travail en commun dans différents domaines. Un dialogue sérieux s’est notamment établi pour la coopération entre les Églises orthodoxes, l’Église catholique et les églises protestantes pour apporter une aide humanitaire à la Syrie. Je pense que la coopération entre orthodoxes, protestants et catholiques dans le domaine humanitaire est très positive et que nous devons la développer. Je pense aussi que, puisque la place du dialogue théologique s’est considérablement rétrécie et que nous avons perdu toute perspective d’accord dans le domaine de la théologie, il reste d’autres domaines à développer, par exemple le dialogue culturel. Les religions ont toujours joué un rôle important dans la culture et le dialogue culturel par le biais des organisations religieuses, des églises, pourrait contribuer à établir plus de compréhension entre les hommes. Je vois donc qu’il reste un espace pour des actions communes dans les sphères humanitaires et culturelles.

  • On accuse souvent l’Orthodoxie de césaro-papisme : l’Église serait soumise au pouvoir. Quels sont les rapports entre l’Église orthodoxe russe et l’état ? Où est la place de l’Église dans l’état ?
  • Avant la révolution, l’Église orthodoxe en Russie était contrôlée par l’état. Je ne parle même pas des Églises grecques, située sur des territoires contrôlés par l’islam : on aurait du mal à parler d’une quelconque liberté et d’indépendance de l’Église. Mais dans l’Empire russe aussi, conformément à toutes les lois à compter de Pierre le Grand, c’était l’empereur qui était le chef de l’Église, et l’Église était intégrée à l’appareil de l’état. Elle faisait partie du système et en a beaucoup souffert, parce qu’elle ne pouvait adresser à la société aucun message ni de morale personnelle, ni sur les questions politiques et sociales. L’empereur parlait au nom de l’Église, et l’Église se taisait. Beaucoup de problèmes survenus dès le XVIII siècle et, plus particulièrement au XIXe et au début du XX siècle ont finalement été la cause des évènements révolutionnaires, ils ont été possible notamment à cause de ce vide. L’Église ne pouvait pas s’adresser directement aux gens, la société ne l’entendait pas se prononcer sur l’actualité. Ce sont les résultats du césaro-papisme.

Ensuite est venu le temps des persécutions, où il n’était plus aucunement question de césaro-papisme. Il s’agissait de survivre, et vous savez que des centaines de milliers de martyrs et de confesseurs ont péri sur le territoire de l’ex-Union soviétique pour être restés fidèles à l’Orthodoxie et à l’Église.

Quant à la situation actuelle, l’Église est séparée de l’état. L’état n’intervient nullement dans les affaires de l’Église, et l’Église n’intervient pas dans les affaires de l’état. Le patriarche ne dit jamais au chef de l’état quels hommes politiques il devrait nommer, de même que jamais depuis le début de mon patriarcat (et, je le sais, pendant tout le patriarcat de mon prédécesseur, le patriarche Alexis de bienheureuse mémoire), aucun fonctionnaire de l’état n’a discuté avec le patriarche la nomination des évêques ou d’autres ministres du culte. Nous sommes complètement autonomes dans toutes les questions internes. Mais l’Église joue un grand rôle dans la société, et un pourcentage important de gens s’identifient à l’Orthodoxie. Le pourcentage de ceux qui vont à l’église le dimanche n’est pas aussi élevé, bien que beaucoup y aillent. Selon les dernières statistiques, 80% de la population déclare savoir ce qu’est le Grand Carême, une grande partie a assuré qu’elle jeûnerait pendant le Carême. Aujourd’hui, vous pouvez trouver un menu carémique dans les établissements de l’état, dans les restaurants, ce qui veut dire qu’on tient compte des traditions orthodoxes, qu’on y participe.

Il n’y a rien vraiment qui rappelle le césaro-papisme dans la Russie d’aujourd’hui. Nous sommes très attachés à la possibilité de pouvoir prendre des décisions qu’aucune force extérieure ne vient influencer, y compris l’état. Mais, par ailleurs, il faut garder à l’esprit le fait que le Patriarcat de Moscou n’est pas seulement l’Église de la Fédération de Russie, c’est aussi celle de l’Ukraine, de la Biélorussie, du Kazakhstan. Plus généralement, nous sommes présents dans 60 pays du monde. Il ne peut donc y avoir aucun césaro-papisme, puisque le césaro-papisme dans un état peut absolument ne pas convenir à un autre. C’est pourquoi nous estimons que l’Église doit être indépendante de l’état, c’est-à-dire rester libre de prendre des décisions sur sa vie interne.

  • Il devient de plus en plus difficile chez nous d’attirer les jeunes gens à l’Église, ainsi que de les éduquer chrétiennement. Existe-t-il des difficultés semblables en Russie ? Comment vous positionnez-vous face à l’orientation laïque de la société ?
  • Le problème de la jeunesse existe. C’est un fait évident, la majorité des jeunes ne va pas à l’église. Mais le nombre de jeunes engagés dans l’Église augmente aussi. Nous estimons que la mission auprès de la jeunesse est aujourd’hui une priorité pour l’Église orthodoxe russe, et nous avons pris des mesures concrètes qui nous aident à intensifier le travail auprès des jeunes. Nous avons initié une réforme de la vie paroissiale en Russie. Nous insistons sur le fait qu’il doit y avoir dans chaque paroisse, tout au moins dans les paroisses qui peuvent se le permettre matériellement, en dehors du prêtre, du diacre et des autres ministres du culte, des responsables du travail avec la jeunesse, des travailleurs sociaux, des missionnaires. Nous n’avons pas seulement proclamé un principe, comme quoi il doit y avoir des gens engagés dans les paroisses, nous avons mis en place des formations. Dans nos établissements, il y a des cours de préparation des spécialistes nécessaires. N’importe qui ne peut pas aller apprendre ce métier, les gens cumulent généralement leur travail paroissial avec un autre métier, mais ils ont besoin de se former. C’est pourquoi nous avons mis en place des cours de formation et de formation continue pour les laïcs qui travaillent avec la jeunesse ou dans les domaines social et éducatif. Nous enregistrons déjà quelques succès, ils sont bien petits, mais on peut avancer quelques chiffres. Ainsi, il y a sur Moscou plus de 8000 jeunes gens fortement engagés dans la vie de l’Église. Autour de ces 8000, il y a un nombre bien plus grand de jeunes, c’est pourquoi nous parlons de plusieurs dizaines de milliers de jeunes gens engagés dans la vie de l’Église à Moscou.

Mais c’est là, encore une fois, une minorité par rapport au nombre total de jeunes. Le problème principal est que le développement général de la civilisation moderne ne laisse pas de place à Dieu. Il s’agit d’une civilisation athée, areligieuse, qui se donne elle-même des valeurs. La plupart du temps, ces valeurs sont fausses, ce sont des idoles, pour reprendre votre mot. Ces idoles sont attrayantes pour la jeunesse, plus attrayantes que pour les adultes qui ont déjà accumulé une certaine expérience de la vie et peuvent différencier le bien du mal. Les jeunes gens payent souvent leur tribut à la mode et se mettent à adorer les idoles du moment.

Certes, il est difficile aujourd’hui de travailler avec la jeunesse, mais je suis profondément convaincu que c’est la première des priorités. Nous devons apprendre à travailler avec les jeunes, notamment grâce à Internet, aux réseaux sociaux. Beaucoup de prêtres font de la prédication par Internet et par les réseaux sociaux, parfois avec un vrai succès, parfois, à mon avis, de façon un peu déplacée. Je n’aime pas quand les prêtres se mettent à parler la langue des jeunes, emploient le jargon à la mode. Inutile de singer la jeunesse, il suffit de lui porter les idées qui l’attirera, apprendre à parler une langue que les jeunes puissent comprendre. Voilà la tâche du prêtre et celle de l’Église.

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