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Le métropolite Hilarion de Volokolamsk : le s…

Le métropolite Hilarion de Volokolamsk : le secrétaire d’état des États-Unis, Pompeo a annulé une rencontre au dernier moment, sous la pression de nos détracteurs

Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a raconté à la « Komsomolskaïa Pravda » comment il a été reçu à Washington, comment a évolué la situation de l’Église sous Zelenski, et pourquoi ouvrir « trois églises par jour » en Russie.

Avec Zelenski, les orthodoxes ont pu respirer librement

– Monseigneur, vous avez été le premier hiérarque de l’Église orthodoxe russe à féliciter Vladimir Zelenski de sa victoire aux élections présidentielles en Ukraine. Plus tard, vous l’avez remercié de sa non-ingérence dans les affaires de l’Église. Des avancées positives ont-elles eu lieu ces derniers mois dans la situation de l’Église canonique, qui subit en Ukraine une forme d’oppression ? Si les schismatiques ukrainiens ont souhaité que ceux qui ont voté Zelenski « brûlent en enfer », cela veut-il dire qu’il ne les soutient pas, au moins implicitement ?

– Le président Zelenski a déclaré plus d’une fois qu’il ne soutiendrait aucun parti dans la confrontation interreligieuse qui se poursuit actuellement en Ukraine, et qu’il ne se mêlerait pas des affaires de l’Église. Sur ce point, il se démarque positivement de son prédécesseur, M. Porochenko, qui avait fait de « l’obtention de l’autocéphalie pour l’Ukraine », comme cela a été appelé, un des points forts de sa campagne électorale. Les fidèles de l’Église orthodoxe du Patriarcat de Moscou ont pu respirer librement, parce qu’il a pratiquement été mis fin à la campagne d’exactions d’églises menée sous le régime de Porochenko. Les lois discriminatoires adoptées sous Porochenko n’ont pas encore été annulées, mais on peut espérer que la justice sera rétablie là aussi sous le nouveau président.

– Le primat de l’EOU, le métropolite Onuphre, vous a-t-il parlé de ses rencontres avec le nouveau président ?

– Il ne m’en a pas parlé, mais je sais par d’autres sources que ces rencontres ont été constructives.

 

Pourquoi les Grecs ont-ils reconnu les schismatiques ukrainiens ?

– Qu’est-ce qui a incité l’Église orthodoxe de Grèce à reconnaître maintenant « l’église orthodoxe d’Ukraine » schismatique ?

– Nous regrettons que l’Église grecque ait reconnu la structure schismatique déjà légalisée par Constantinople. Nous avons, certes, conscience, que l’Église grecque n’est pas entièrement autocéphale. Elle dépend fortement de Constantinople, elle n’entretient pas de relations extérieures qui lui soient propres, elle n’a pas sa propre politique étrangère. Bien plus, la moitié des hiérarques de cette Église sont en même temps hiérarques du Patriarcat de Constantinople, et Constantinople, on le sait, menaçait de reprendre ces diocèses à l’Église grecque si elle faisait preuve d’insoumission en ne reconnaissant pas « l’église orthodoxe d’Ukraine » schismatique. On peut donc dire que c’est une Église semi-autocéphale. Constantinople a exercé sur elle des pressions sans précédent, a tout fait pour obtenir cette reconnaissance et l’a annoncée comme un fait accompli quelques semaines avant. Par ailleurs, on sait (d’après des sources grecques), que l’ambassade des États-Unis à Athènes a aussi exercé des pressions exceptionnelles sur l’archevêque Jérôme d’Athènes.

– Comment Moscou a-t-elle réagi ?

– Notre réaction est contenue dans les résolutions du Saint-Synode, en date du 17 octobre. Il y est précisé qu’au cas où l’archevêque d’Athènes reconnaîtrait la fameuse « EOd’U », nous romprons la communion avec tous les hiérarques de l’Église grecque qui la reconnaîtrait d’une façon ou d’une autre. Nous restons pleinement en communion eucharistique avec les hiérarques qui ne la reconnaissent pas et ne la reconnaîtront pas, et c’est par eux que se poursuivront nos contacts avec l’Église grecque.

– D’après les informations dont vous disposez, d’autres Églises locales pourraient-elles suivre l’exemple des Grecs ?

– J’espère vivement qu’aucune Église locale ne suivra ce funeste exemple.

– Le rattachement de « l’Exarchat russe » en Europe au Patriarcat de Moscou a-t-il été un coup dur pour Bartholomée ?

– Ce coup, il se l’est porté lui-même, en sciant, comme dit le proverbe, la branche sur laquelle il était assis. L’Archevêché des paroisses de tradition russe en Europe occidentale fonctionnait dans le cadre du Patriarcat de Constantinople, mais pour des raisons inconnues, il leur a fallu le supprimer. L’archevêché n’a pas voulu se liquider, et, après des pourpalers, la décision de revenir à l’Église russe a été prise à la majorité des voix. Au départ, il faisait partie de l’Église russe. Dans les faits, il s’agit du dernier acte de la réunion de la diaspora russe au Patriarcat de Moscou.

 

Pompeo a annulé la rencontre une heure avant

– Vous revenez de Washington, où vous avez, notamment, rencontré le chef de l’Archevêché américain du Patriarcat de Constantinople. Comment s’est passée cette rencontre, dans le contexte de la rupture des relations avec le Phanar ? Quelles impressions ramenez-vous de votre voyage en Amérique ?

– Je n’étais pas l’initiateur de cette rencontre. Elle a eu lieu à la résidence de l’archevêque Joseph, qui est à la tête de l’Archevêché américain du Patriarcat d’Antioche. Elle a été précédée d’initiatives de la part d’un laïc de l’Église d’Antioche, qui a souhaité s’entremettre. L’archevêque Joseph nous a invités à déjeuner, moi et l’archevêque Elpidophore. Lorsqu’on m’a proposé cette rencontre, j’ai trouvé qu’il n’était pas nécessaire de la décliner, puisqu’un échange d’opinions, même si nous restons sur nos positions opposées, ne risque pas de porter tort. Bien entendu, nous n’avons obtenu aucun accord, nous ne sommes convenus de rien, et il n’était pas prévu d’arriver à un accord. Il s’agissait de préciser des positions qui sont déjà bien connues.

Quant à mes impressions, je suis allé pour la première fois en Amérique il y a un quart de siècle, et c’était un pays complètement différent. Beaucoup plus ouvert, plus bienveillant, moins polarisé. La société américaine d’aujourd’hui est fortement divisée, et la ligne de démarcation ne passe pas seulement entre républicains et démocrates, il y a tout un nœud de sujets qui font la lutte politique. Une partie importante de la société américaine ne peut absolument pas supporter le président actuel. La plupart des médias sont très négatifs sur Donald Trump. A cela s’ajoute et s’entremêle le thème anti-russe. Ma visite, bien que je ne représentais pas la Fédération de Russie, mais l’Église orthodoxe russe, qui est multinationale, a été interprétée dans le contexte de l’hystérie russophobe qui domine actuellement dans l’establishment politique et dans les médias.

– Une autre rencontre importante avait été annoncée, avec le secrétaire d’état Mike Pompeo. Comment sest-elle passé?

– Cette rencontre n’a pas eu lieu. Là encore, je n’en étais pas l’initiateur, elle avait été organisée par l’Archevêché d’Antioche. On m’a proposé de rencontrer le secrétaire d’état au mois d’août, mais je ne pouvais pas à ce moment-là. En octobre, nous avons trouvé une date qui m’arrangeait et qui convenait au secrétaire d’état. Tant que la rencontre n’a pas été annoncée, sa préparation allait sans incident. La veille, on me l’a confirmée, le matin, j’ai eu un appel du Secrétariat d’état pour préciser les détails du protocole. On m’a dit, notamment, qu’elle aurait lieu en tête-à-tête. Mais une heure avant la rencontre, j’ai reçu un appel et l’on m’a dit que ce serait l’adjoint du secrétaire d’état qui me recevrait. Je n’ai pas voulu rencontrer son ajoint. Je ne doute pas qu’après la publication de l’agenda des rencontres du secrétaire d’état, nos détracteurs en Amérique ont pris des mesures pour qu’elle n’ait pas lieu. Il y a des gens et des structures qui ont intérêt à ce que le secrétaire d’état en particulier et les dirigeants américains en général n’entendent qu’un seul côté et ne puisse jamais écouter le second. Ce n’est pas un hasard si dès le lendemain matin, le secrétaire d’état a reçu Épiphane, le leader des schismatiques ukrainiens. Celui-ci a parlé au secrétaire d’état, je cite « des violations des droits de l’homme au Donbasss et dans la Crimée occupée par le Russie ». Une fois de plus, le secrétaire d’état l’a assuré de son soutien à l’église ukrainienne indépendante de l’Église russe.

– Quel dommage ! Excluez-vous la possibilité d’une nouvelle tentative de rencontre avec Pompéo, qui ne serait pas annoncée cette fois ?

– Je n’avais rien fait en ce sens : c’était une initiative extérieure, que j’avais approuvée. Je ne ferai aucune tentative à l’avenir. Lorsque l’Amérique aura un nouveau secrétaire d’état, si celui-ci souhaitait me rencontrer, je serais prêt à le faire. Mais je demanderais à ce que la rencontre ne soit pas annoncée officiellement. Sinon la même histoire aurait des chances de se reproduire.

– N’est-il pas temps, pour le patriarche Cyrille, d’entreprendre une visite pastorale en Amérique ?

– Je ne pense pas. D’après tout ce que j’ai vu, ce n’est pas le moment d’aller dans ce pays pour lui.

 

Des statistiques satisfaisantes

– Un sondage réalisé cet été a montré que 63% des Russes se considèrent comme orthodoxes, 34% sont pour le baptême à  l’âge adulte. Les athées représentent 15% de la population ; 37% des 18-24 se disent athées, seulement 23% orthodoxes. Des chiffres, à mon avis, pas très réjouissants...

– J’estime que ce sont de bons chiffres. D’abord, ils montrent que la majeure partie de la population de notre pays est orthodoxe. Ensuite, ils démontrent que moins d’un quart de la population se déclare athée. La génération de mes parents se souvient très bien avoir entendu le leader de l’état soviétique promettre qu’il montrerait le dernier pope à la télévision dans vingt ans. Tout le monde était certain que la foi orthodoxe mourrait. Or, non seulement elle n’est pas morte, mais elle est aujourd’hui la religion de la majorité. Il est très difficile de quantifier, d’analyser la religiosité et la pratique religieuse. Qui doit-on considérer comme orthodoxe ? Ceux qui se déclarent orthodoxes, ou ceux qui vont à l’église, qui communient, qui se confessent ? Selon les critères choisis, les résultats peuvent être différents. Dans l’ensemble, cette statistique témoigne d’une hausse stable de l’intérêt pour la religion et de l’énorme influence de l’Église orthodoxe russe. Le fait que les chiffres montrent un taux plus faible de croyants chez les jeunes, et plus important chez les personnes d’âge mûr, n’a rien que de très naturel. Les questions auxquelles répond la religon, en règle générale, commencent à intéresser les gens lorsqu’ils parviennent à un âge mûr.

Peut-être est pour cela que beaucoup estiment qu’il faut baptiser à l’âge adulte. Pourtant, l’Église affirme sans équivoque qu’il faut baptiser même les nourrissons, selon la foi de leurs parents, parrains et marraines. Quand on nous demande si ce n’est pas une atteinte à la liberté de l’enfant, je réponds toujours en demandant si l’allaitement maternel n’est pas une atteinte à sa liberté. Nous sommes responsables non seulement de l’état physique de nos enfants, mais aussi de leur état spirituel. Si les enfants écoutent de la musique classique, parce que leurs parents l’aiment, ce n’est pas une violation de leur liberté. Cela fait partie du processus éducatif. Personne n’est obligé de garder la foi, une fois adulte. Mais l’enfant a droit à une nourriture spirituelle, en même temps qu’à une nourriture corporelle.

 

Introduire l’Évangile à l’école

– Vous avez proposé d’introduire l’étude des textes religieux à l’école. La fraction du Parti communiste vous a soutenu, proposant de remplacer la lecture de « l’Archipel du Goulag » par ces textes. A la place de quoi pourrait-on introduire ce cours, et êtes-vous prêts à subir une nouvelle vague de critiques pour ingérence dans les affaires laïques ?

– Ce n’est pas mon problème, et ce n’est pas à moi d’organiser concrètement l’étude des textes religieux en retirant quelque chose du programme. J’ai parlé d’une chose très simple : on étudie à l’école des monuments de la littérature comme « Guerre et paix », de Tolstoï, « Crime et châtiment », de Dostoïevski, les récits de Tchekhov, les pièces d’Ostrovski. L’Évangile est un monument de la littérature, et même l’un des plus importants, l’un des plus lus. Pourquoi ce monument littéraire est-il absent du cursus scolaire ? Je pense qu’il mérite bien d’être étudié en tant que monument littéraire.

– A quel âge ?

– L’Évangile est tout à fait accessible dans le texte intégral à des écoliers de douze ans.

 

La Russie a-t-elle vraiment besoin de « trois églises par jour » ?

– Une autre question concernant la critique. Lorsque le patriarche a déclaré qu’on ouvrait en Russie « trois églises par jour », cela a soulevé une vague d’indignation chez ses adversaires. Que peut-on répondre à ceux qui disent qu’il vaudrait mieux construire des hôpitaux et des écoles maternelles que des églises ? Et ces critiques atteignent-elles leur but ?

– Elles ne l’atteignent pas, puisque ces deux sujets n’ont aucun rapport entre eux. Il n’y a que les démagogues et les gens qui veulent faire du scandale à partir de rien qui puissent y voir un lien. On construit des églises pour les fidèles, à leur initiative, à leur demande, avec leur argent. Personne n’interdit ceux qui critiquent d’investir leurs moyens dans des écoles maternelles ou dans des hôpitaux, bien que ce soit la prérogative de l’état. Je connais un certain nombre d’hommes d’affaires qui investissent leurs moyens personnels et ceux de leur entreprise dans la construction d’églises, d’écoles maternelles et d’hôpitaux. Je connais aussi un certain nombre de gens qui n’investissent leurs biens ni dans les premières, ni dans les secondes, ni dans les troisièmes.

Quand la cathédrale Notre-Dame-de-Paris a brûlé, le monde entier regardait ce monument partir en fumée. Des gens de tous horizons, de différentes confessions. Combien aurait-on pu bâtir d’hôpitaux et de jardins d’enfants avec l’argent qui a servi à la construction de Notre-Dame ? Ce serait bien difficile à compter ! Mais chaque peuple a son patrimoine culturel, spirituel et architectural. Lorsque les gens viennent au Kremlin, ils admirent les cathédrales, lorsqu’ils vont au Musée des Diamants, ils admirent les gemmes magnifiques. On pourrait dire : vendons ces diamants, construisons des hôpitaux et des écoles maternelles ; vendons la galerie Tretiakov et construisons quelque chose d’utile. Comparer le nombre d’églises au nombre d’hôpitaux et d’écoles, c’est comme évaluer le nombre de chefs d’œuvre de la galerie Tretiakov par rapport aux moyens qui manquent à des projets caritatifs. Si depuis trente ans, on construit environ mille églises par an, c’est en réponse à la demande directe des fidèles.

Un livre utile pour les Américains

– Dans une interview à la « KP », vous aviez raconté que, manquant de temps, vous composiez de la musique pendant vos voyages en avion (Monseigneur est compositeur de formation). De par vos fonctions, vous voyagez beaucoup. Doit-on attendre prochainement une première ?

– Pour l’instant, il n’y a rien à attendre, parce que je n’ai pratiquement rien composé ces dix dernières années, même en avion. Pendant le vol vers les États-Unis, qui dure dix heures, j’ai passé une grande partie du temps à travailler les documents qui s’accumulent et qui me poursuivent partout. Le reste du temps, j’ai lu un livre très intéressant, « Cent ans de marathon », qui explique que la Chine se prépare à déloger l’Amérique de la première place sur le piédestal des grandes puissances. Ce livre est écrit par un Américain, collaborateur de longue date du Département d’état et spécialiste de la Chine. Si les Américains lisaient ce livre, ceux qui croient que la Russie est la principale menace pour les États-Unis se calmeraient peut-être un peu.

Propos recueillis par Elena Tchinkova

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