Département des relations ecclésiastiques extérieures
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En Bucovine, la police aide les schismatiques à s’emparer d’une église de l’EOU
Service de communication du DREE, 25.03.2023. Le 22 mars 2023, des agents de police sont venus à l’église de l’Ascension du village de Babyn, dans la région de Tchernovtsy, en Ukraine, et ont employé la force contre le prêtre qui venait à peine de célébrer le sacrement des malades.
Suivant le Département d’information et d’évangélisation de l’Église orthodoxe ukrainienne, l’incident a été précédé d’une réunion communale, pendant laquelle des personnes ne faisant pas partie de la paroisse de l’église de l’Ascension ont “décidé” de transférer l’église sous la juridiction de “l’église orthodoxe d’Ukraine”. Les adeptes de cette structure schismatique ont invité la police à se joindre à eux pour faire appliquer leur “décision”. Les faits ont eu lieu le 22 mars, alors que l’archiprêtre Ioann Protsiouk, recteur de la paroisse et chef du doyenné de Kelmenets, célébrait le sacrement des malades.
Selon l’archiprêtre Ioann, depuis 34 ans qu’il exerce son ministère à Babyn, il n’a jamais vu à l’église les personnes venues la confisquer.
Pour que les policiers lui permettent de terminer la célébration du sacrement des malades, le père Ioann a dû parlementer près d’une demi-heure. Après la célébration, les adeptes de “l’église d’Ukraine” et leur “prêtre” ont voulu s’introduire par la force dans le sanctuaire et se sont mis à pousser les fidèles de l’Église orthodoxe ukrainienne. Afin d‘empêcher une profanation, le père Ioann a voulu gêner l’avancée agressive des militants. Les agents de police se sont alors interposés et ont brutalement entraîné le prêtre âgé de 65 ans hors de l’église, employant la force physique, sans que le père Ioann ait le temps de retirer ses habits sacerdotaux. L’un des policiers criait au prêtre: “Arrêtez d’enfreindre la loi!”.
Depuis le raid des militants agressifs de “l’église orthodoxe d’Ukraine” et des agents de police, l’archiprêtre Ioann Protsiouk et les paroissiens ont dû abandonner leur sanctuaire et la communauté se rassemble désormais pour prier dans la maison paroissiale.
Patriarche
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