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Le nouvel ouvrage du métropolite Hilarion, Le …

Le nouvel ouvrage du métropolite Hilarion, Le Début de l’Évangile, a été présenté à la librairie « Biblio-Globus »

La présentation du nouvel ouvrage du métropolite Hilarion, Le Début de l’Évangile, a eu lieu le 23 septembre 2016, à la librairie « Biblio-Globus » de Moscou. L’ouvrage est publié par les éditions du monastère de la Sainte-Rencontre-de-la-Vierge-de-Vladimir (Sretenski).

Parmi les personnalités présentant le livre, figuraient le président de « Biblio-Globus », également président du partenariat non-commercial « Guilde des libraires », B. S. Essenkine ; le président de l’Académie des lettres russe, Y. A. Beliaev ; le vice-président de la Fondation européenne de littérature et de culture slave, vice-président de l’Académie des lettres russe, V. M. Narinian ; le directeur des Archives d’état de la Fédération de Russie, S. V. Mironenko.

Assistaient à la présentation : le nonce apostolique en Fédération de Russie, l’archevêque Celestino Migliore, le hiéromoine Jean (Kopeïkine), vice-recteur de l’Institut des Hautes Études Saints-Cyrille-et-Méthode, l’archiprêtre Lev Semenov, directeur du Centre spirituel et pédagogique de l’Université orthodoxe Saint-Tikhon, le prêtre Dimitri Safonov, secrétaire du DREE aux relations interreligieuses, adjoint du département « Relations ecclésiastiques extérieures » de l’Institut des Hautes Études, V. V. Douda, directeur général de la Bibliothèque de littérature étrangère, N. B. Potchinok, recteur de l’Université sociale d’état, les enseignants et les étudiants de l’Institut des Hautes Études, des représentants de l’Union des écrivains de Russie et de l’Académie des lettres russe, de nombreux invités.

Boris Essenkine a ouvert la séance, après quoi la parole a été donnée au métropolite Hilarion. Constatant que l’augmentation constante du nombre de visiteurs de la librairie « Biblio-Globus » témoignait d’un intérêt toujours vif pour les livres, l’archipasteur a poursuivi :

« Le livre qui est présenté aujourd’hui est consacré au Christ. Que peut-on encore dire sur Jésus Christ, semble-t-il, après tout ce qui a été écrit et dit de Lui ? Il n’y a sans doute pas dans l’histoire d’autre homme dont on ait tant parlé, sur lequel on ait tant écrit, sur lequel il y ait ne serait-ce qu’un centième ou un millième de ce qui a été dit ou écrit sur Jésus Christ. Le volume de littérature consacrée à Sa personne, à Sa vie, à Sa doctrine, est véritablement inépuisable. Un institut de recherche entier ne suffirait pas à étudier cette somme immense de travaux.

On peut donc se poser la question : pourquoi tant de livres sont-ils consacrés à cet homme ? D’un autre côté, on se demandera aussi : pourquoi écrire un livre de plus ? Certains m’ont même demandé : pourquoi écrire un livre sur Jésus Christ, alors que tout est dans l’Évangile ?

De fait, l’Évangile nous dit tout. Je me suis basé sur l’Évangile pour écrire mon livre, car c’est la principale et, finalement, la seule source authentique sur Jésus Christ. Mais ce trésor est bien caché : pour comprendre l’Évangile, pour que l’image du Christ se dévoile, il faut aborder le texte de l’Évangile en suivant une certaine approche.

Dans mon livre, je compare le texte de l’Évangile à un trésor enfermé dans un coffre-fort fermé à double tour. Pour ouvrir le coffre-fort et contempler le trésor, il faut deux clés.

La première clé, c’est la certitude que Jésus Christ a réellement existé en tant que personnalité historique, qu’homme réel. Je commence mon panorama des opinions sur Jésus Christ en posant la question : Jésus a-t-il existé ? Qui en doute, demandera-t-on ? Il y a eu des théories qui en doutaient. Je me souviens très bien qu’à l’époque soviétique on nous disait, à l’école, que Jésus Christ était un personnage littéraire, basé sur des mythes de l’Égypte et de la Grèce antiques sur les dieux mourants et ressuscitants. Le roman Le Maître et Marguerite, celui-là même qui permit à tant de gens de l’époque soviétique d’apprendre au moins quelque chose sur Jésus Christ, évoque cette théorie d’un Jésus Christ – personnage littéraire.

A l’école de musique, nous avions un cours de « culture musicale ». L’enseignante faisait écouter à ses élèves des fragments de différentes œuvres, ensuite elle leur expliquait de quoi il s’agissait et comment ces œuvres étaient bâties. Nous avions écouté « La Passion selon saint Mathieu » de J.-S. Bach, et la maîtresse devait nous en présenter le sujet. Elle a pris le livre de Boulgakov, le Maître et Marguerite, et nous a raconté l’histoire de Jésus Christ d’après le chapitre consacré à Yeshoua Ha-Nozri. De quoi aurait-elle pu encore se servir ? Il était impossible de trouver un évangile : il n’était pas en vente dans les librairies et pratiquement introuvable dans les librairies religieuses. Voilà comment les gens découvraient Jésus Christ à l’époque.

Il y avait aussi d’autres théories, elles existent toujours d’ailleurs. Tous les ans, voire tous les mois, on publie des biographies de Jésus qualifiées de « révolutionnaires ». Soit les scientifiques nous annoncent que Jésus était un révolutionnaire, qu’il voulait libérer le peuple juif des Romains, mais n’a pas réussi et a été crucifié comme l’avaient été les révoltés de Spartacus. Soit ils affirment que Jésus était une sorte de philosophe ambulant, allant de ville en ville pour y propager les idées de la philosophie du cynisme. Il y a tant de théories ! On trouve quantité de livres semblables en Occident, dans les librairies. Ils sont traduits en russe et se vendent aussi chez nous.

Je pense que les quatre Évangiles sont la seule source fiable sur Jésus Christ. Je le montre tout au long des six tomes de mon livre. Nous n’avons pas d’autres sources. Et toutes les versions alternatives que proposent les spécialistes sur Jésus pèchent invariablement, dans le meilleur des cas, par leur exclusivisme. Dans le pire des cas, les auteurs de ces théories proposent ce qu’un spécialiste contemporain a appelé un « Jésus fabriqué », où l’image du Christ est reconstruite à partir de représentations sur l’époque, sur ce qu’il aurait pu dire. Ils recréent des images fantastiques de Jésus Christ au lieu de celle, bien réelle, qui se révèle au long des pages de l’Évangile.

Mais, comme je l’ai dit, il faut deux clés pour découvrir le sens de l’histoire évangélique. La première, je l’ai dit, est de reconnaître que Jésus est bien un personnage historique réel, avec tous les attributs de l’homme, ses traits de caractère, son émotivité. Dans ce livre, le premier chapitre est consacré à un portrait émotionnel de Jésus : qui était-il, quel caractère avait-il ? Il se trouve, comme le montre l’Évangile, qu’Il savait se réjouir et qu’Il savait pleurer. Il s’affligeait et il souffrait, il se fatiguait et il dormait. Il eut à souffrir de cruels tourments physiques et moraux.

La seconde clé, est de reconnaître que Jésus Christ n’était pas seulement un homme. Il était Dieu fait homme. Et c’est ce qui l’a rendu si important dans l’histoire de l’humanité. Si l’on examine chaque élément de sa « biographie humaine », il semble qu’il n’y ait là rien de particulier. N’y a-t-il pas eu d’autres hommes qui prêchèrent des vérités morales ? Les aspects de la morale prêchée par jésus Christ ne se retrouvent-ils pas plus ou moins dans d’autres philosophies ? N’y a-t-il pas eu d’autres personnes injustement condamnées ? N’y a-t-il pas eu d’autres crucifiés ? Après le soulèvement de Spartacus, six mille hommes ont bien été crucifiés le long de la voie Appienne.

Pourquoi alors aucune de ces croix n’a-t-elle eu sur l’histoire de l’humanité, sur la philosophie, sur l’histoire, sur l’art, sur la culture, sur les destinées de milliers et de millions d’hommes la même influence ? L’histoire de la vie terrestre de Jésus Christ n’est pas seulement l’histoire d’un homme. C’est l’histoire de Dieu fait homme.

Dans mon livre, je montre que le fait pour Jésus Christ d’être le Dieu-homme ne fait pas de Lui un demi-dieu, ni un demi-homme. Il n’était pas un homme incomplet : le fait d’être Dieu ne l’a pas aidé, par exemple, à supporter les souffrances physiques si cruelles qu’Il a subi.

Lorsque nous étudions l’histoire de la Passion, notre conscience la reçoit généralement au travers du prisme des illustrations artistiques ou littéraires, musicales ou filmographiques. Nous avons rarement affaire à une représentation réaliste de cette histoire. Il y a quelques années, Mel Gibson a réalisé un film qui a suscité de nombreux débats. On disait : pourquoi montrer tout cela avec un tel réalisme ? Pourquoi choquer les gens ? Beaucoup de spectateurs, même des orthodoxes, disaient : « Comment peut-on regarder ça, comment peut-on supporter ça ? » Mais le réalisateur avait simplement tenté de reproduire fidèlement ce qui avait pu se produire. Et son film n’est certes ni d’un abord agréable, ni « iconique ».

Nous devons comprendre que cette réalité fut vraiment tragique d’un point de vue humain, mais qu’elle est aussi l’histoire de Dieu qui a voulu vivre véritablement cette vie humaine. Il a voulu prendre sur lui les souffrances humaines pour que l’homme sente la présence de Dieu dans sa vie, pour que les gens cessent de se demander : « Lorsque je souffre et que je vais mal, où est Dieu ? Pourquoi est-il si loin, pourquoi Dieu m’a-t-il oublié ? Pourquoi est-ce qu’il ne me regarde pas ? » Jésus Christ a vécu tout cela. Son cri, sur la Croix, est retranscrit par deux évangélistes : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46). Et nous, chrétiens, nous disons que le Christ n’a pas été abandonné par Dieu, mais que l’homme Jésus a souffert non seulement d’épouvantables souffrances physiques, mais aussi des tourments moraux et spirituels. Peut-être a-t-Il éprouvé ce qui est le plus terrible pour l’homme : le sentiment d’être abandonné de Dieu. Pour le comprendre, il n’y a pas besoin d’inventer de nouvelles théories, il faut lire l’Évangile.

En entamant cet ouvrage, je pensais écrire un livre sur Jésus Christ, et je pensais pouvoir y écrire tout ce que j’avais à dire. Mais dans le courant du travail, j’ai compris que je n’aurais pas assez d’un livre pour inclure toutes ces informations.

Ce qui m’a le plus intéressé, c’est de travailler sur le texte. J’ai travaillé sur le texte grec des Évangiles, et, chaque fois qu’un récit ou une citation figurait dans plus d’un Évangile, je me livrais à une analyse comparative. J’ai comparé littéralement chaque mot : pourquoi un évangéliste écrit-il ainsi, et l’autre autrement ? Pourquoi l’un met-il l’accent sur un élément, l’autre sur un autre ?

En comparant les récits évangéliques, on s’étonne de remarquer quelques désaccords. Un évangéliste parle par exemple de deux aveugles, tandis qu’un autre n’en décrit qu’un. Mais ces petites divergences dans les détails ne font que mettre en valeur l’authenticité du témoignage évangélique : comme l’écrivait le Patriarche Cyrille dans son livre Parole de pasteur, on peut comparer les récits de l’Évangile avec les témoignages réunis par des enquêteurs lors, mettons, d’un accident de la route. Deux voitures se sont heurtées. Un témoin se trouvait à ce moment-là dans un coin, un second était placé à un autre coin, un troisième d’un autre côté. L’un a tout vu ; l’autre s’est retourné lorsque le choc a eu lieu. Chacun des trois racontera la même histoire, mais la racontera différemment des deux autres. Leurs témoignages pourront ne pas se recouper exactement. L’un dira : « J’ai vu trois personnes sortir de la voiture verte et deux de la voiture jaune » ; l’autre témoin affirmera : « Ici il y en avait quatre, et là trois », et ainsi de soute. Ensuite, sur la base de tous ces renseignements, les enquêteurs peuvent reconstituer la scène. Si nous avions des témoignages absolument identiques, cela voudrait dire qu’il y a eu entente préalable, que les témoins ont écrit ensemble leur histoire et se sont ensuite partagé les rôles.

Si nous n’avions qu’un seul récit, établi à partir des quatre, cela signifierait que l’Église n’a pas voulu entendre les témoignages tels qu’elle les a reçus. Il y a eu, d’ailleurs, dans l’histoire, des tentatives d’écrire un seul Évangile à partir des quatre : le « Diatessaron » de Tatian, par exemple. Diatessaron signifie « à partir de quatre », puisque les quatre Évangiles avaient été fondus en un seul récit. Mais l’Église n’a pas retenu ces tentatives, car elle a voulu qu’on connaisse Jésus Christ à partir de ces différents témoignages.

Ces témoignages sont aussi précieux dans la mesure où ils permettent d’entendre la voix vivante de Jésus Christ, Le montrent tel qu’il était. Les évangélistes attirent parfois l’attention sur Ses réactions à son entourage, sur les circonstances. L’évangéliste Marc dit que lorsque certains accusèrent le Christ de faire des guérisons le samedi, « Il promena sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs » (Mc 3, 5). L’évangéliste Jean raconte qu’en s’approchant du tombeau de Lazare, l’ami qu’il aimait, « Jésus frémit en son esprit et se troubla (…) Jésus pleura. » (Jn 11, 33-35). Tous ces détails sont très précieux, car ils permettent de reconstituer la personnalité de Jésus Christ, son portrait émotionnel, de contempler l’homme réel. Cela m’a beaucoup intéressé lorsque j’ai travaillé sur ces livres.

Je présente aujourd’hui le premier tome d’une série de six. Tous sont déjà écrits et sortiront chacun leur tour, à deux ou quatre mois d’intervalle.

Le premier livre comprend une introduction expliquant ce qu’est l’Évangile, pourquoi y a-t-il quatre Évangiles, qui étaient les évangélistes, quelles sont les différences entre les récits évangéliques.  J’explique aussi quelles sources littéraires permettent de reconstituer les évènements de la vie de jésus Christ, car l’histoire évangélique s’inscrit dans le cadre d’évènements historiques connus. J’examine aussi certaines théories avancées par des scientifiques contemporains.

Ensuite, je passe au thème du livre à proprement parler, autrement dit, les premiers chapitres des quatre Évangiles, jusqu’au début de la vie publique de Jésus Christ et l’appel des disciples. Ce sont les récits de Mathieu et de Luc sur la naissance de Jésus Christ, sur les circonstances de cet évènement. Ce sont aussi les récits des trois évangiles synoptiques sur le début de la prédication du Christ et son baptême par Jean, sur l’appel des disciples. Ce sont aussi les premiers chapitres de l’Évangile de Jean, qui rapporte les rencontres de Jésus avec Jean Baptiste et l’appel des premiers disciples.

Je m’arrête en détail aux fameuses divergences entre les Évangiles. Par exemple, les deux récits de la Nativité : celui rapporté par Mathieu et celui de Luc. En lisant l’Évangile de Mathieu, on a l’impression que Jésus est né à Bethléem parce que c’est là que Joseph et Marie habitaient, que Sa maison natale était à Bethléem. L’Évangile de Luc nous présente une autre version de la même histoire : Joseph et Marie étaient de Nazareth en Galilée, ils étaient venus à Bethléem pour le recensement. Ensuite, ils se sont enfuis en Égypte, et à leur retour d’Égypte, ils se sont installés à Nazareth. Les deux histoires semblent donc mal s’imbriquer, de même que les deux Évangiles proposent deux généalogies de Jésus qui ne correspondent pas exactement. J’examine toutes ces divergences, et je produis les explications existantes.

Je pense que ces deux histoires peuvent être comparées à deux icônes. Il y a des icônes avec la vie du saint : on représente le saint au centre, et cette image est encadrée d’images plus petites, racontant les différents épisodes de la vie du saint. Représentez-vous deux icônes du même saint : toutes les deux sont ornées d’images représentant sa vie, mais toutes ne correspondent pas. C’est ainsi que je me représente les deux versions du récit de la Nativité du Christ. Il y a un canevas, qui est complété par chaque évangéliste en fonction des objectifs qu’il se donne.

L’évangéliste Mathieu montre les évènements de la naissance du Christ sous l’angle de prophéties accomplies : chaque évènement est l’accomplissement de telle ou telle prophétie. En terminant le récit d’un épisode, l’évangéliste rappelle que ceci s’est produit pour que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par tel prophète, qu’il ne manque pas de citer ensuite. L’histoire de la Nativité du Christ s’inscrit ainsi dans le cadre des prophéties vétérotestamentaires.

L’Évangile Luc inscrit la même histoire dans un autre cadre, celui de la vie terrestre de Jean Baptiste. En comparant les chapitres de l’Annonciation à la Mère de Dieu et de l’annonce faite par l’ange à Zacharie de la prochaine naissance de Jean, le parallélisme volontaire des deux scènes apparaît. Ce parallélisme entre les deux histoires, celle de Jean Baptiste et celle de Jésus, se poursuit plus loin. J’attire l’attention sur ce fait, et d’autres semblables, dans mon livre.

Ce livre est assez volumineux : il compte 800 pages, mais aussi 330 illustrations, si bien que le volume de texte n’est pas si important qu’il paraît. Par ailleurs, le texte est disposé de façon à ne pas fatiguer le lecteur par une grande quantité de texte sur la même page. Bien que répondant à des exigences scientifiques (notes de bas de page, bibliographie, termes en langues étrangères, notamment en grec et en hébreu), il ne s’agit pas d’une littérature scientifique spécialisée. Mes paroissiens, les gens que je rencontre dans la rue, à l’aéroport ou ailleurs me confirment que ce livre est accessible à un large public. C’est ainsi que je me le représentais. Ce n’est pas un ouvrage scientifique spécialisé, mais un livre pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de Jésus Christ, à Sa vie et à Sa doctrine. »

Mgr Hilarion a aussi parlé des autres tomes. Le premier, qui examine les premiers chapitres des quatre Évangiles porte donc le titre Le Début de l’Évangile. Le second s’appellera Le Sermon sur la montagne et sera consacré aux chapitres 5 à 7 de l’Évangile selon saint Mathieu. Ensuite, sortira un livre entièrement consacré aux miracles de Jésus Christ. Les paraboles de Jésus Christ forment le sujet du quatrième tome, qui expliquera ce qu’est une parabole, pourquoi Jésus parlait en paraboles, et présentera chacune d’entre elles. Le cinquième tome s’intéressera aux éléments de l’Évangile selon saint Jean qui ne figurent pas dans les autres Évangiles. Le sixième tome, le plus volumineux, rapportera l’histoire de la Passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus Christ.

S.V. Mironenko, directeur des Archives d’état de la Fédération de Russie, a expliqué à l’assistance que le livre du métropolite Hilarion parlait simplement de choses très complexes. « Il s’adresse effectivement à tous, aux générations montantes comme aux personnes âgées ou aux à celles d’âge moyen. Vous avez, Monseigneur, le don de parler simplement et clairement de problèmes et de sujets très complexes », a constaté S. V. Mironenko. Ce livre « doit figurer dans toutes les écoles, dans les bibliothèques de tous les établissements d’enseignement supérieur, sans parler des séminaires et des académies de théologie ». « Tout homme cultivé, de mon point de vue, doit avoir lu ce livre » a-t-il souligné.

Ensuite, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a répondu aux nombreuses questions de l’assistance.

A la fin de la rencontre, Y. A. Beliaev, président de l’Académie des lettres russe, a remis au métropolite Hilarion la médaille Pouchkine des « Zélateurs de l’instruction ». Remarquant que le métropolite Hilarion était l’un des membres les plus en vue de l’Académie des lettres russe, Youri Beliaev a dit : « L’auteur de cet ouvrage est un homme très intellectuel et très cultivé, l’un des plus cultivés de nos contemporains. »

S’adressant à l’assemblée, Mgr Hilarion a dit :

« Il me semble très difficile de satisfaire tous les goûts et toutes les sympathies. Certains trouveront le livre trop gros, d’autres diront au contraire que tel ou tel thème n’y est pas développé. Le volume du livre n’est pas le plus important, c’est le contenu qui importe. J’espère que les défauts de l’auteur seront rachetés par la majesté du thème dont nous avons beaucoup parlé aujourd’hui. Je pense que ce thème est effectivement inépuisable, car, comme disait l’apôtre Jean le Théologien à la fin de son Évangile : « Si on mettait par écrit une à une les autres choses qu’a faites Jésus, je pense que le monde lui-même ne suffirait pas à contenir les livres qu’on en écrirait. » (Jn 21, 25).

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