
Département des relations ecclésiastiques extérieures
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Le Patriarche Cyrille a béni la première pierre de la nouvelle école Saint-Vladimir de Bichkek








Le 28 mai 2017, Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a visité la cathédrale Saint-Vladimir de Bichkek, où l’attendait l’archiprêtre Alexeï Zaïtsev, recteur de la paroisse.
Après avoir visité l’église, le primat de l’Église orthodoxe russe a célébré le rite de bénédiction de la première pierre des nouveaux locaux de l’école Saint-Vladimir.
Participaient à l’office : le métropolite Vincent de Tachkent et d’Ouzbékistan, chef de la région métropolitaine d’Asie centrale, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, l’archevêque Théophilacte de Piatigorsk et de Tcherkessk, administrateur intérimaire des paroisses de l’Église orthodoxe russe au Turkménistan, l’archevêque Serge de Solnetchnogorsk, directeur du Secrétariat administratif du Patriarcat de Moscou, l’évêque Pitirime de Douchanbe et du Tadjikistan, l’évêque Daniel de Bichkek et de Kirghizie, le clergé de Bichkek.
Le directeur de la Commission d’état aux affaires religieuses de la République de Kirghizie, Z. J. Erguechov, le chef du Département de politique ethnique et religieuse et des relations avec la société civile de l’Appareil du président de la République de Kirghizie, A. O. Koulmatov, assistaient à la cérémonie, ainsi que le directeur de l’école Saint-Vladimir, S. I. Aristov, les enseignants, les élèves et les parents d’élèves de l’établissement.
Après l’office, le Patriarche s’est adressé à l’assistance :
« Nous avons accompli une œuvre très importante en bénissant la première pierre des futurs bâtiments de l’école orthodoxe, afin que le peuple garde la foi dans un monde où un torrent d’informations se déverse sur chacun, alors qu’il devient difficile de distinguer le bien du mal, la vérité du mensonge.
Le chrétien orthodoxe peut aller bravement de l’avant, si foi et connaissance s’allient en lui, s’il est instruit, s’il est de son temps, capable de comprendre clairement où, dans le torrent d’informations qu’il reçoit chaque jour, se trouvent la vérité et le mensonge. Chacun doit être convaincu que la vie en dehors de la loi de Dieu, en contradiction avec la moralité divine inscrite dans notre nature est une vie ratée, une vie qui ne mène ni au bonheur, ni à la prospérité au sens vrai de ces termes. Afin que notre regard sur ce qui arrive aujourd’hui à chacun de nous, notre regard sur le passé, notre regard sur l’avenir soit clair et sûr, il faut former une nouvelle génération d’orthodoxes, pleinement enracinés dans la foi, instruits, capables de participer activement à la vie de la société et fonder leur vie sur la loi de Dieu.
Les temps où nous vivions isolés, où personne ne s’intéressait à ce qui se passe dans l’Église, où un orthodoxe ne pouvait occuper une position plus ou moins élevée dans la société, être enseignant ou directeur d’école, ingénieur, scientifique ou homme politique, sont révolus. Aujourd’hui, les croyants peuvent tout faire, y compris en République de Kirghizie. C’est pourquoi il importe que les orthodoxes gardent la foi, fondent leur vie sur une base morale et puissent réussir, en recevant, notamment, une bonne instruction, en se spécialisant. Car quelqu’un qui occupe une position lui permettant d’influer sur les autres, peut transmettre tout autant le bien que le mal. Il importe que les postes importants soient occupés par des gens capables de transmettre le bien. C’est pour cette raison, je pense, que nous posons aujourd’hui cette première pierre.
J’ai rencontré aujourd’hui les représentants du clergé musulman. Nous avons parlé, notamment, des fondements moraux de la vie de l’homme contemporain. Je me suis réjoui de voir que nous avions beaucoup en commun. Nos doctrines diffèrent, mais nous avons une morale commune, celle qui découle des textes sacrés. Il est heureux qu’aujourd’hui, en Kirghizie, non seulement les musulmans, mais aussi les orthodoxes, puissent recevoir un enseignement adapté et organiser leur vie comme ils l’entendent. Espérons que cela continuera. Espérons que les orthodoxes et les musulmans de ce pays continueront à vivre dans la paix et la prospérité. »
Le patriarche Cyrille a offert une icône de saint Boris et saint Gleb à l’école.
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L’école orthodoxe de Bichkek a été ouverte en 2008, avec la bénédiction du métropolite Vladimir de Tachkent et d’Asie centrale. Aujourd’hui, elle accueille 120 élèves de la 1e à la 9e classe, et compte 35 enseignants. Les locaux, limités à 5 classes, sont devenus trop petits.
Après sa nomination à la chaire de Bichkek et de Kirghizie, l’évêque Daniel a donné sa bénédiction à la construction d’un complexe scolaire moderne, devant fonctionner auprès de l’église Saint-Vladimir.
Le nouvel établissement est prévu pour accueillir jusqu’à 420 élèves. Un terrain de football et un terrain de volley-ball, une salle des fêtes et des classes garnies de matériel pédagogique contemporains sont prévus.
L’école suit un programme tenant compte des normes d’enseignements exigées par les deux pays. Elle peut servir d’école pilote pour l’élaboration de mécanismes d’interaction dans le domaine de l’enseignement, notamment dans le cadre des projets éducatifs de l’Union économique eurasienne.
Patriarche
Président du Département
14.10.2020
28.08.2020