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Le métropolite Hilarion : La spiritualité ne …

Le métropolite Hilarion : La spiritualité ne se vit pas à distance

Le 20 janvier 2018, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a répondu aux questions de la présentatrice de télévision Ekaterina Gratcheva dans l’émission « l’Église et le monde » (« Tserkov i mir »), diffusée les samedis et les dimanches sur la chaîne « Rossia-24 ».
E. Gratcheva : Bonjour ! Vous regardez l’émission « L’Église et le monde », nous nous entretenons avec le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou. Bonjour, Monseigneur.
Le métropolite Hilarion : Bonjour, Ekaterina ! Bonjour, chers frères et sœurs !
E. Gratcheva : Au début de l’année, le patriarche Cyrille a donné une grande interview à la chaîne de télévision « Rossia ». Il a abordé de nombreux thèmes et notamment parlé du danger du passage intégral à l’argent électronique. Je cite le patriarche : « Il y a des têtes brûlées qui parlent avec enthousiasme de supprimer l’argent liquide, de n’utiliser que les cartes électroniques ». Comme pour confirmer les craintes du patriarche, un système ordinairement aussi sûr que GPS a eu une grosse défaillance. Le système montrait que les moscovites se trouvaient de l’autre côté de l’Atlantique, certaines personnes recevaient des factures de taxi d’un montant de 650 000 roubles, etc. Personne ne s’y attendait. Notre dépendance des systèmes électroniques est-elle dangereuse ?
Le métropolite Hilarion : Le danger tient justement à la dépendance. Le patriarche ne dit jamais rien en l’air. Le patriarche parle de choses très concrètes. Il arrive souvent que ce dont le patriarche prévient arrive ensuite. C’est ce qui s’est passé cette fois.
En effet, certains proposent de supprimer l’argent liquide et de ne payer que par cartes bancaires. Pourtant, d’une part, beaucoup de nos concitoyens n’y sont pas du tout habitués. Ce serait un choc pour eux, notamment pour les personnes âgées, de passer aux cartes sans plus pouvoir payer en liquide. D’autre part, les gens deviendraient encore plus dépendants du système bancaire, du système de crédits, de gens qu’ils ne connaissent pas. Toutes les transactions financières seraient contrôlées. La personne se retrouve privée de liberté, et ce système ouvre le champ à de multiples malversations. Par ailleurs, les systèmes électroniques, on le sait, ont souvent des défaillances. Ce qui s’est passé au moment du Nouvel an n’en est que l’éloquente confirmation.
E. Gratcheva : Le patriarche Cyrille a abordé un autre problème : à quoi mène la trop grande tolérance envers les associations LGBT en Europe. Le primat a abordé ce thème, cité l’exemple d’un pays européen où ceux qui veulent obtenir le permis de séjour doivent d’abord regarder un documentaire sur l’organisation de l’état et sur les lois qui régissent la société. Le thème des associations LGBT y est abordé sous un angle très positif. Ensuite, on interroge le demandeur sur ce qu’il a vu, on lui demande son avis. S’il est troublé, notamment par la présentation des LGBT, il n’aura pas son permis de séjour. Dans le cas contraire, il a des chances de l’obtenir. Le patriarche se pose la question : que se passerait-il si, mettons, l’accès aux finances était conditionné de la sorte ? Quels risques l’Église voit-elle ?
Le métropolite Hilarion : Dans la plupart des pays occidentaux, l’état impose une idéologie athéiste. Ce n’est pas l’idéologie d’athéisme militant qu’ont connu les Russes à l’époque soviétique. Il s’agit d’une nouvelle forme d’athéisme, qui porte le masque de la tolérance, le masque de ce qu’on appelle « l’inclusivité », selon laquelle la société devrait être ouverte à tous : on ne doit imposer de normes à personne en dehors de celles du code pénal. Si cette idéologie est rattachée au système financier, si pour recevoir une carte bancaire on doit encore déclarer son allégeance aux valeurs dites libérales, on se retrouve piégé. L’alternative est simple : soit reconnaître ce système de valeurs, soit être un paria dans son propre pays.
E. Gratcheva : En d’autres termes, en quelques trois ou cinq ans, l’Europe est passée de l’étape où elle craignait de voir méprisés les droits des minorités, à une étape où ce sont finalement les hétérosexuels qui sont en situation de discrimination.
Le métropolite Hilarion : Ce sont les droits de la majorité qui sont niés aujourd’hui, au profit des droits des minorités. Les minorités peuvent d’ailleurs être variées : il peut s’agir de minorités religieuses, de minorités ethniques ou de ce qu’on appelle les minorités sexuelles. A présent, l’idéologie occidentale est comme moulée pour les minorités sexuelles, invitant à la complaisance envers toute sorte de déviances qu’on fait passer pour la norme.
E. Gratcheva : En Russie, on vient de lancer un projet sur internet dénommé « matouchki online», « femmes de prêtres en ligne ». Il s’agit de mettre en contact les femmes des prêtres du monde entier, dont beaucoup sont d’ailleurs des musiciennes, des sportives, des peintres, des écrivains. La créatrice du site, Nadejda Zemskova, déclare que « sur notre site, les femmes de prêtres en ligne discute avec les lectrices sur des thèmes d’actualité intéressant les femmes, partagent des lifehacks professionnels, préparent en ligne des plats de carême, racontent à ceux qui les suivent comment s’organise leur vie familiale, parlent de l’amour et du pardon ». Que pensez-vous de ce projet ?
Le métropolite Hilarion : Si je savais ce qu’est un lifehack, je pourrais peut-être vous répondre de façon plus compétente.
E. Gratcheva : Il s’agit de partager des conseils, des astuces.
Le métropolite Hilarion : Être femme de prêtre, matouchka, ce n’est pas toujours facile. Le prêtre est souvent surchargé de travail, il passe son temps avec les gens. Son épouse doit souvent rester seule à la maison. C’est elle qui porte le poids de l’éducation des enfants. Mais si la vie de famille est bien construite, la femme et les enfants participent à la vie de la paroisse du prêtre.
Malheureusement, il n’en est pas toujours ainsi. Il arrive que le prêtre avance rapidement dans son développement spirituel, tandis que son épouse avance beaucoup plus lentement. Il se produit alors un certain déséquilibre. La matouchka veut une vie plus sociale, le batiouchka aspire à quelque chose de plus spirituel, etc. Il se produit des crises, et il arrive malheureusement parfois que le prêtre doive divorcer. Cette possibilité offerte aux femmes de prêtre de se rencontrer dans l’espace virtuel, d’échanger leurs expériences, de partager leurs chagrins et leurs angoisses, de demander conseil, c’est naturellement très précieux.
N’oublions pas que beaucoup de prêtres desservent des paroisses éloignées, dans les campagnes, les villages, où il n’y a pas d’autres prêtres. Son épouse ne peut donc pas échanger personnellement avec d’autres femmes de prêtres. Sa seule ressource est alors internet. Si un espace leur est dévolu sur internet pour leurs échanges, c’est très important.
E. Gratcheva : Quels sont, Monseigneur, les femmes de prêtre les plus connues, qui sont actives dans la vie publique ? J’en connais une, à Kostroma, qui organise des courses de chiens internationales, qui s’occupe d’orphelins. Je sais qu’une matouchka a organisé dans un monastère un véritable musée d’œuvres d’art. Quelles sont les femmes qui, dans notre pays, servent Dieu sans abandonner leur profession tout en développant leurs talents ?
Le métropolite Hilarion : Elles sont nombreuses, il y a beaucoup d’excellentes femmes de prêtres. Par exemple, l’épouse du chef du service de presse de Sa Sainteté dirige une chorale. L’une des impressions les plus fortes que j’ai éprouvées, c’était lorsque le patriarche a célébré une liturgie chantée par un chœur de 300 enfants dirigés pas cette matouchka. C’était inoubliable.
E. Gratcheva : Il existe d’ailleurs depuis quelques années un projet analogue, « batiouchki online ». Je me demande de quoi les prêtres parlent entre eux : de pêche, de chasse ? Quels conseils échangent-ils ?
Le métropolite Hilarion : Je présume que les prêtres discutent avant tout de leur expérience pastorale. De fait, les prêtres aussi ont un certain nombre de problèmes, car, là encore, beaucoup d’entre eux vivent dans un certain isolement. D’un côté, les prêtres sont toujours très entourés, mais de l’autre ils ont rarement l’occasion d’échanger entre eux.
Je suis devenu prêtre à 21 ans. J’officiais alors au monastère du Saint-Esprit de Vilnius. Il y avait heureusement d’autres prêtres avec lesquels je pouvais discuter. Les deux premières semaines, je célébrais la liturgie, tout allait très bien, j’avais l’impression d’avoir des ailes. La troisième semaine, on m’a envoyé confesser. J’avais 21 ans, et des gens de tout âge me parlaient de tout un tas de situations : je vis avec une femme, j’en aime une autre, j’ai eu des enfants d’une troisième, etc. Cela m’a profondément perturbé. La première chose que je faisais, c’était de renvoyer les gens qui se trouvaient dans des situations difficiles à des prêtres plus expérimentés.
Mais ce n’est pas toujours possible dans un hameau ou dans un village. Deux ans plus tard, lorsque j’ai eu 23 ans, on m’a envoyé desservir une autre paroisse, et il n’y avait pas un seul autre prêtre à des lieux à la ronde. J’ai dû écouter les gens qui venaient me voir, les aider à résoudre leurs problèmes, leurs besoins.
Je sais que beaucoup de jeunes prêtres sont confrontés à ce genre de situation. On entend de plus en plus souvent parler de surmenage pastoral. Le prêtre ne peut pas travailler comme un robot. Il a besoin d’inspiration, de renouveler ses forces intérieures, mais en général, c’est lui qui dépense ses forces. 200 personnes viennent en confession, les uns après les autres, chacun déverse sur lui ce qu’il a de plus difficile, de plus mauvais dans sa vie. Si le prêtre ne sait pas se préserver intérieurement, et surtout s’il ne s’appuie pas sur la grâce de Dieu, il risque de ne pas tenir le coup ni psychiquement, ni psychologiquement. Si des problèmes personnels ou familiaux se surajoutent, cela ne fait qu’aggraver la situation. Des initiatives comme « batiouchki online » me semblent donc très utiles.
E. Gratcheva : Il y a un autre réseau social qui commence à devenir populaire, c’est le portail « Elitsy », créé en 2014. On peut y discuter avec des orthodoxes du monde entier, échanger des conseils, etc, et on peut aussi commander des offices de commémoration aux lieux saints, par exemple à Jérusalem. Mais la partie de la population qui sympathise avec l’athéisme se gausse en disant que l’Église défend d’un côté ses valeurs, et de l’autre imite les réseaux sociaux déjà existants, comme « Facebook », etc.
Comment faire pour qu’une belle initiative comme « Elitsy » ne se transforme pas en un réseau social populaire supplémentaire ? Comment contrôle-t-on les prêtres qui y interviennent, car après tout on peut très bien mettre un habit sacerdotal et faire la propagande d’idées tout à fait étrangères à l’Église ? Comment les utilisateurs du réseau social sont-ils protégés ?
Le métropolite Hilarion : Pour commencer, j’aimerais préciser que je n’approuve pas la commande d’office d’intercession ou de commémorations sur internet, payés sur internet. Il y a des églises partout. Il y a des églises en ville et des églises à la campagne. On ne peut pas vivre sa spiritualité à distance. La vie spirituelle suppose que le fidèle vienne à l’église, qu’il soit membre d’une communauté. Je ne comprends pas pourquoi il faut donner des listes de noms à commémorer à Jérusalem, alors qu’on peut le faire dans sa paroisse.
Quant aux réseaux sociaux en général, ils sont devenus pour beaucoup un espace où les gens passent des journées ou des heures entières. L’Église ne peut pas l’ignorer et être absente des réseaux sociaux. Il y a des croyants pratiquants qui veulent échanger avec d’autres pratiquants, et ils le font par les réseaux sociaux. On ne peut donc que saluer l’apparition de ces réseaux.
Quant au contrôle du contenu des sites, cela se fait au cas par cas. Si un prêtre, actif sur les réseaux sociaux, se met à dire ou à écrire des choses qui ne correspondent pas à la doctrine de l’Église, en général, cela se sait très vite. L’évêque peut faire venir ce prêtre, lui interdire cette activité ou lui indiquer comment corriger sa ligne de pensée. L’Église est une structure hiérarchique, où les anciens surveillent ce que font les plus jeunes. C’est d’ailleurs l’un des secrets de la réussite de l’Église depuis déjà 2000 ans.
E. Gratcheva : Pour autant que je sache, avant d’enregistrer un prêtre, les créateurs du site enquêtent sur lui, pour être sûr qu’on n’a pas emprunté une photographie ou un nom.
Le métropolite Hilarion : Oui, il se rencontre malheureusement des imposteurs. Il y a des gens qui enfilent une soutane ou revêtent des habits sacerdotaux et se mettent à célébrer, reçoivent de l’argent, alors qu’ils n’ont pas été ordonnés et qu’ils ne sont pas autorisés à célébrer.
Par ailleurs, il existe aussi de nos jours ce qu’on appelle des églises alternatives, c’est-à-dire des structures qui se donnent de beaux noms ressemblant à ceux des Églises canoniques, mais qui se composent en fait d’imposteurs. On entend parfois aux informations que tel hiérarque a interdit, ou ordonné, ou commenté un fait. Il suffit de regarder sa photo pour comprendre que ce n’est pas du tout un hiérarque, mais un aventurier qui se fait passer pour un hiérarque, se donne un titre et appartient soi-disant à une structure ecclésiale, mais en fait il s’agit tout simplement d’un imposteur. Il est donc tout à fait justifié que les créateurs de ces réseaux sociaux vérifient si un candidat est bien un prêtre canonique et non pas un imposteur.
Dans la seconde partie de l’émission, le métropolite Hilarion a répondu aux questions posées par les téléspectateurs sur le site de l’émission.
Question : Pourquoi l’Église chrétienne n’a-t-elle jamais condamné la peine de mort, qui a existé dans l’histoire de tous les états chrétiens ? Comment cette politique de non-intervention est-elle compatible avec le commandement « tu ne tueras point » ? L’Église orthodoxe russe demande-t-elle souvent la grâce d’un condamné à notre époque ? Personne n’est à l’abri d’une erreur judiciaire.
Le métropolite Hilarion : Je tiens à dire pour commencer que l’Église n’a pas à s’occuper de réformes sociales. Jésus Christ n’était pas un réformateur social. Il n’est pas venu dans le monde pour remettre en cause des instituts ou pour bouleverser l’ordre établi, mais pour changer les âmes.
Le Christ n’était pas un réformateur social, mais Sa doctrine, avec le temps, a profondément influencé la moralité des sociétés, sur tous les plans. Le traitement des criminels peut servir d’exemple à cet égard. Avant l’époque chrétienne, les principes qui déterminaient la sévérité de la peine était soit la vengeance, soit la volonté de protéger la société d’un criminel. L’idée de l’amendement du criminel n’existait pas. C’est grâce à l’influence du christianisme que cette notion s’est développée. Le châtiment, notamment la détention, est avant tout conçu comme une possibilité de faire miséricorde au pécheur, de lui permettre de se corriger.
L’Église appelle à la clémence, mais cette clémence ne doit pas s’exercer uniquement envers le criminel. Elle doit aussi concerner ses victimes, leurs parents et l’ensemble de la société. La décision de supprimer la peine de mort, d’imposer un moratorium sur la peine de mort ou de la réintroduire doit tenir compte de l’ensemble de ces facteurs.
Je dois dire aussi que l’Église se sert beaucoup de son rôle d’intercesseur devant les autorités, notamment en faveur de ceux qui ont commis des crimes. Il existe des commissions de grâce dans beaucoup de régions du pays, et des ministres du culte en font partie. Par ailleurs, l’Église accomplit un immense travail dans les prisons en envoyant des aumôniers qui échangent avec les détenus, confessent et communient ceux qui le désirent. L’objectif est que ceux qui ont commis des crimes puissent se corriger et ne plus jamais revenir à ces crimes.

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