Le métropolite Hilarion a célébré la liturgie de l’Annonciation avec des hiérarques de l’Église serbe

Le métropolite Hilarion a célébré la liturgie de l’Annonciation avec des hiérarques de l’Église serbe

Le 7 avril 2021, fête de l’Annonciation de la Mère de Dieu, mémoire de saint Tikhon, patriarche de toutes les Russies, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a célébré la Divine liturgie à l’église Notre-Dame-Joie-de-tous-les-affligés, rue Bolchaïa Ordynka, à Moscou. Il concélébrait avec l’archevêque Jean d'Ohrid, et avec l’évêque Antoine de Moravica, recteur de la représentation de l’Église serbe à Moscou.

Des prières ont été dites pour la fin de l’épidémie de coronavirus pendant la litanie instante.

A la fin de la liturgie, au cours de laquelle il a procédé à une ordination diaconale, le métropolite a souhaité une bonne fête à l’assistance, avant de prononcer une courte homélie.

« Aujourd’hui est l’aurore de notre salut, chante la Sainte Église en ce jour de fête. Car l’histoire de notre salut commence dès l’instant où l’ange Gabriel annonce à la Vierge Marie qu’elle mettra au monde le Sauveur, le Seigneur Jésus Christ. Cette histoire, annoncée depuis des siècles par les prophètes, trouve son accomplissement dans l’envoi au monde de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.

L’Annonciation a lieu 9 mois avant la Nativité, c’est pourquoi nous la fêtons au printemps, presque toujours en Carême. Pendant notre cheminement pénitentiel, nous  nous remémorons le début de l’histoire de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.

Pour que le miracle de l’Incarnation ait lieu, il fallait la volonté divine sur le salut de l’humanité. Mais il fallait aussi que les hommes acceptent cette volonté, car le Seigneur ne peut sauver l’homme sans l’homme. Pour être sauvés, les hommes doivent approuver la volonté de Dieu, l’accepter avec reconnaissance et humilité.

C’est ainsi que la Sainte Vierge et Mère de Dieu a reçu la nouvelle extraordinaire que lui apportait l’ange. Elle se troubla d’abord, se demandait ce que cela pouvait signifier et comment cela se ferait, puisqu’elle ne connaissait pas son mari. Mais l’ange lui répondit que l’Esprit Saint viendrait sur elle et la couvrirait de son ombre (Lc 1,35). La Vierge Marie comprit que cette naissance serait extraordinaire, surnaturelle.

Dans le Symbole de foi, nous confessons que Jésus Christ est né du Saint-Esprit et de la Vierge Marie. C’est l’un des dogmes, fixé dans le Symbole de foi, celui de Marie toujours Vierge. La fête de l’Annonciation revêt ainsi un sens particulier pour nous.

C’est avec une piété particulièrement chaleureuse que nous glorifions en la Mère de Dieu celle qui, au nom de toute l’humanité, a dit oui à Dieu, dont le dessein était de sauver les hommes. Par son humble accord à la volonté divine, par sa sainteté de vie, la Sainte Vierge a préparé la voie de notre salut. C’est pourquoi la fête de l’Annonciation est l’aurore, le début de notre salut. C’est pourquoi on se rassemble à l’église pour glorifier le Seigneur, devenu homme, et Sa Mère très-pure, sans la participation de laquelle le mystère de notre salut n’aurait pu avoir lieu. »

Le métropolite Hilarion a ensuite chaleureusement salué l’archevêque Jean d’Ohrid et l'évêque Antoine de Moravica.

« Je suis parfaitement au courant des difficultés auxquelles vous êtes confronté [en Macédoine], a dit le métropolite Hilarion, s’adressant à l’archevêque d'Ohrid. Pour avoir confessé la sainte Orthodoxie canonique, vous avez été en prison. J’ai eu l’honneur de vous rendre visite dans votre prison. Je me souviens de notre entretien, et j’espère que l’Église orthodoxe en Macédoine se développera et s’affermira avec l’aide de Dieu et grâce à la protection de Sa Sainte Mère. »

L’archevêque d'Ohrid a remercié Mgr Hilarion de sa chaleureuse hospitalité, le priant de remettre au patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies une icône des saints d'Ohrid.