Département des relations ecclésiastiques extérieures
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A la Douma d’état, une table ronde « L’Héritage de la Sainte Russie et les défis du monde contemporain »
Le 22 janvier 2015, à la Douma d’état de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie a eu lieu une table ronde sur le thème « L’Héritage de la Sainte Russie et les défis du monde contemporain ».
Étaient co-présidents de cet évènement organisé dans le cadre du programme des Rencontres parlementaires de Noël, à l’intérieur des Conférences internationales de Noël sur l’enseignement, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, et A. Pouchkov, président du Comité de la Douma d’État aux affaires internationales.
Ouvrant la séance, A. Pouchkov a dit : « Nous commençons cette section sur « l’Héritage de la Sainte Russie et les défis du monde contemporain ». Je pense que la réunion de ces deux notions dans un même intitulé n’est pas seulement légitime, mais encore nécessaire et profondément actuelle. Notre objectif est de trouver un juste équilibre entre le moderne et le traditionnel, entre les fondements de la moralité et le moteur permettant d’aller de l’avant. Le Patriarche Cyrille a dit aujourd’hui très justement dans son allocution que la liberté de choisir coupée de la moralité est viciée, car l’absolutisation du libre arbitre peut amener à l’absolutisation du choix du mal. » Comme le remarquait le président du Comité de la Douma d’État aux affaires internationales, l’Europe a atteint aujourd’hui un état où « la conception libérale de la liberté devient inamissible pour de nombreux sociétés ».
Ensuite, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a présenté un exposé. Le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures a souligné que « dans les époques difficiles, il est essentiel non seulement de tendre ses forces et sa volonté, mais, pour s’exprimer de façon imagée, de consulter la carte, pour savoir si l’on va dans le bon sens, si l’on n’a pas perdu de vue le fil conducteur du développement historique ». Pour la Russie, selon Mgr Hilarion, ce repère est son expérience plus que millénaire, l’héritage de la Sainte Russie.
« Les valeurs de la Sainte Russie se dévoilent devant nous dans la morale orthodoxe et la philocalie, dans un rapport particulier au travail envisagé comme vertu, dans la non-possession, dans l’entraide et l’abnégation, en un mot, dans un mode d’existence où les motifs spirituels de la vie dominent les motifs matériels, où le but de la vie n’est pas l’objet, la consommation, mais le perfectionnement, la transfiguration de l’âme » a témoigné l’hiérarque.
En même temps, a souligné le président du DREE, « l’idéal de la Sainte Russie ne doit pas être perçu comme quelque chose d’ancien et d’oublié mais devenir un principe fondateur dans la vie de la société, dans l’organisation des relations avec les autres peuples ».
De nombreuses personnalités – hommes politiques, universitaires, journalistes – se sont exprimées pendant la table ronde.
Le métropolite Corneille de Moscou et de toute la Russie, de l’Église orthodoxe russe d’ancien rite (Vieux-Croyants) participait à la table ronde, ainsi que de nombreuses députés, diplomates, clercs, scientifiques et journalistes.
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28.08.2020