Département des relations ecclésiastiques extérieures
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Au cours de la saisie d’une église par les schismatiques, deux paroissiennes de l’Église orthodoxe ukrainienne ont été blessées
Le 22 février 2019, au village de Jiditchine, district de Kivertsy, région de Volhynie, en Ukraine, en présence de représentants du « patriarcat de Kiev », un groupe de raiders a brisé les serrures des portes de l’église Saint-Nicolas (Église canonique), et s’en est approprié, éloignant la communauté du bâtiment. Selon le Département d’informations de l’Église orthodoxe ukrainienne, qui se réfère au service de presse du diocèse de Volhnyie, deux femmes ont été blessées pendant l’affrontement.
Selon le prêtre Roman Gueleta, clerc de l’église, son épouse et sa mère, femme du recteur, l’archiprêtre Vladimir Gueleta, ont été blessées : la première a reçu un jet de pierre dans l’œil, la seconde a été blessée au front. Le prêtre a rapporté que les paroissiens s’étaient dirigés spontanément vers l’église, ayant appris qu’une tentative d’usurpation était en cours. Les raiders étaient bien organisés. Des jeunes gens de la localité et d’autre, notamment cagoulés, ont pris part à l’attaque ; une voiture fermait le passage vers le territoire de l’église.
Au début de la confrontation, l’« higoumène » Nicodème du monastère de « l’église orthodoxe d’Ukraine, Patriarcat de Kiev » de Loutsk, est arrivé. Il a présidé la lecture d’un acathiste avec les partisans du « transfert ». Parmi les « hôtes » du village, on a remarqué aussi des étudiants de l’académie de Volhynie de « l’EOU PK ». Avant l’effraction, les raiders ont exigé du recteur qu’il leur donnât les clés, ce qui leur a été refusé.
Après que les partisans du « patriarcat de Kiev » ont brisé les serrures des portes de l’église, le groupe est entré afin « d’effectuer un inventaire ». Sur le territoire de l’église, des personnes inconnues ont allumé un feu dans la cour et se sont installées pour « garder » le bâtiment. L’accès à l’église a été bloqué, d’autre véhicules, approchés par les partisans de « l’EOU PK », empêchant toute manœuvre. Personne de la paroisse Saint-Nicolas de l’Église orthodoxe ukrainienne n’a été autorisé à s’approcher de l’église.
Depuis le début du mois de février, des tracts de propagande anti-ecclésiale ont été distribués. Par ailleurs, le père Roman Gueleta, clerc de l’église de Jiditchine, a reçu la copie d’un « ordre » de Mikhaïl Zinkevitch, hiérarque de « l’EOU PK » à s’adjoindre au doyenné de Kivertsy du « patriarcat de Kiev », dans le cadre duquel il serait nommé recteur de la paroisse dont son propre père est le pasteur. Cependant, le père Roman, comme l’ensemble de la paroisse, ont confirmé plusieurs fois leur intention de rester dans l’Église canonique. Le 10 février, notamment, une assemblée paroissiale a été réunie, qui a fixé cette décision dans les procès-verbaux.
Depuis près de trente ans, le recteur de l’église de Jiditchine est l’archiprêtre Vladimir Gueleta, qui a déjà dû défendre sa paroisse et son église dans les années 1990. A l’époque, les représentant du « patriarcat de Kiev », afin d’influer sur ses convictions, avaient enlevé pendant plusieurs heures son fils, le jeune Roman, alors âgé de trois ans et aujourd’hui clerc de la paroisse.
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